Changer de métier et se lancer ?
Les 5 leçons vécues qui vont vous aider à avancer
Publié le 09/04/2023, 5 min de temps de lecture
Entre le moment où l’idée de se lancer commence à prendre de la place dans notre esprit et le moment où nous commençons à ouvrir les premières pages du dossier, il se passe du temps. Il va encore se passer du temps avant le démarrage réel de l’activité.
Le démarrage de l’entreprise, ce n’est pas la création des statuts ou l’ouverture du compte en banque, c’est quand nous recevons le paiement de notre première facture.
Si nous échangeons de façon transparente sur ces différentes étapes, sur les questions qui se sont posées, celles pour lesquelles nous avons trouvé des réponses et les autres … il y a 5 leçons à retenir :
- Ce n’est jamais le bon moment
- Créer son entreprise, c’est aussi se créer soi-même
- Vous n’avez pas besoin que l’on vous contrôle
- S’organiser est la première étape
- Il faut oser avoir un peu peur
Ce n’est jamais le bon moment
Attendre d’avoir l’idée, découvrir que d’autres le font déjà, se perdre dans des solutions improbables de contournement des obstacles techniques, juridiques et commerciaux … de problèmes qui ne se présenteront peut-être jamais, tout cela consomme du temps et de l’énergie.
Si nous regardons le marché, il y aura toujours des circonstances qui ne nous sembleront pas optimales. L’économie va s’effondrer, notre couple va s’effriter, nous allons avoir des soucis financiers et chacun peut ajouter d’autres raisons personnelles, mondiales, sociétales … le seul risque est de rester au même point, frustré et pourtant avec une envie de commencer à vivre la vie que vous souhaitez.
Vous ne pourrez peut-être pas quitter votre emploi tout de suite. Mais commencez à agir et faites des pas dans la direction de votre projet, réalisez des actions pour atteindre votre objectif.
De façon concrète, cela peut être acheter un nom de domaine, échanger avec des entrepreneurs, allez à la rencontre de personnes que vous aimeriez avoir comme client … commencez à bouger, lisez moins et vous allez construire votre confiance.
Créer son entreprise, c’est aussi se créer soi-même
Les entreprises ressemblent toujours à ceux ou celles qui les ont imaginées. La seule chose qu’il faut comprendre, c’est que l’idée qui a servi à se lancer va bouger dans sa forme : ce sera un produit différent, une cible de clientèle différente, … mais dans le fond, les valeurs et l’envie d’origine seront toujours là.
Nos expériences, nos lectures, nos rencontres nous ont façonné et entreprendre c’est s’appuyer sur cette richesse intérieure pour en faire autre chose, avec et pour les autres.
Entreprendre, c’est aussi se révéler, c’est apprendre à dompter des peurs, c’est autant trouver ses limites que de savoir en faire des forces et pas des faiblesses. Entreprendre, c’est mettre en place un mouvement constant, comme quand nous marchons, c’est le léger déséquilibre qui nous fait avancer.
Regardez le chemin parcouru et prenez le temps, au calme, de poser des idées d’idées, prenez des notes sur un carnet et gardez dans votre poche des envies et des idées d’actions.
Au fil des semaines, vous allez découvrir que vous allez avoir besoin de temps au calme avec vous-même et du temps avec les autres pour avancer et voir vos idées se créer
Vous n'avez pas besoin que l'on vous contrôle
Vous êtes autonome, responsable, réaliste, vous savez bien quand vous n’allez pas assez vite ou que vous allez trop loin … Quand on est salarié, il y a plein de personnes qui vous expliquent et cadrent vos envies et vos actions.
Entreprendre, c’est aussi découvrir que vous pouvez avancer sans que quelqu’un d’autre vous demande de le faire. Il y a juste un point à ne jamais oublier : seul.e nous sommes en mauvaise compagnie.
Le challenge caché est de savoir s’entourer de personnes qui vont vous aider directement ou indirectement pour vous apporter un avis, un conseil, un regard. Le seul critère de choix des personnes doit reposer sur la bienveillance du propos.
L’accompagnement va évoluer, car vous avez évolué et que votre projet a évolué. Quand nous démarrons un projet, nous avons plus besoin de structure que d’idée. Il faut poser des objectifs mensuels, hebdomadaires et quotidiens, qu’ils soient clairs et écrits : c’est la base de l’action.
S'organiser est LA première étape
Quand nous nous lançons, nous savons que nous n’allons pas remplacer notre revenu d’un emploi à temps plein au cours des premiers mois de sa nouvelle activité. Organiser son action est une stratégie pour rester concentré.
Soyons raisonnable : l’objectif n’est pas d’atteindre sa destination prédéterminée par ses réflexions le plus rapidement possible. L’enjeu est d’aborder chaque action, chaque tâche avec une attitude de recherche d’excellence raisonnable, car si c’est parfait, c’est que nous y avons passé trop de temps et que peut être notre client ne voit pas forcément cet excès de qualité dans ce que nous proposons.
La réalisation de ses rêves pourra prendre 6 mois ou 6 ans, mais toutes les étapes font grandir et tous les jours nous améliorons considérablement nos compétences. Poser les étapes en se demandant que ce nous aurons réalisé permet de garder et de développer une stratégie. Faire X de chiffre d’affaires est un moyen.
Prenez le temps seul.e puis avec vos conseils, mentors de regarder les étapes que vous avez franchies et comment vous avez su vous adapter. C’est une bonne manière d’évaluer comme nous travaillons et cela permet de mieux gérer l’anxiété ou plutôt l’incertitude de notre projet, de notre entreprise et de notre engagement dans l’entrepreneuriat.
Il faut oser avoir un peu peur
C’est nécessaire, c’est une alerte normale et naturelle, la minimiser d’un revers de la main ou affirmer qu’elle n’existe pas ne sert à rien, c’est même contreproductif, dire que la peur n’existe pas fait peur.
L’enjeu du travail sur soi, c’est de transformer la peur qui bloque et qui freine en légère appréhension qui augmente notre attention et notre vigilance dans l’action.
La meilleure manière de gérer sa peur est de faire les choses progressivement, de s’entrainer, de simuler en conservant en tête que nous avons réussi malgré la peur.
Il y a juste un point à ne pas oublier, le jour où l’on commence à faire des choses compliquées ou non sans avoir un peu peur, nous prenons des risques. Avancer avec un peu de trac nous rend plus efficace et encore plus heureux du résultat obtenu.
Entreprendre est un chemin personnel et nous devons travailler avec nos sentiments, et non contre eux, pour progresser vers l’envie qui nous a mis sur le chemin de la création de son entreprise.
La question clé restera celle-ci : préférons nous gérer nos peurs ou vivre avec nos regrets ?
Quand nous entreprenons nous choisissons tous de ne pas avoir le regret de ne pas avoir essayé et si vous pensez à entreprendre, c’est que vous êtes près d’être prêt.e. Nous en reparlons dans cinq ans ?
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